Après deux années de turbulences marquées par la hausse des taux d’intérêt et une correction brutale des prix, le marché immobilier français affiche en 2025 des signes clairs de reprise. Le second trimestre confirme la tendance amorcée en début d’année, avec un regain d’activité, une stabilisation des prix et un retour progressif de la confiance des ménages et des investisseurs.
Un rebond des transactions et une demande en hausse
Le premier trimestre 2025 a marqué un tournant décisif. Le volume des transactions a progressé de 4 % au niveau national par rapport à la fin 2024, une dynamique qui s’est accélérée au printemps. Selon les réseaux d’agences comme Laforêt et L’Adresse, la demande a bondi de 15 % sur un an, et les compromis signés ont augmenté de 20 % par rapport au premier trimestre 2024. Cette embellie s’explique par une amélioration des conditions de financement : les taux d’intérêt, après avoir culminé à plus de 4 % fin 2023, sont retombés à 3,19 % en février 2025, redonnant du pouvoir d’achat aux acquéreurs.
Des prix en phase d’atterrissage, mais des disparités régionales
Côté prix, la tendance nationale est à la stabilité. Sur trois mois, les logements anciens n’ont quasiment pas évolué (+0,1 %), confirmant un atterrissage après la correction de 2023-2024. Les appartements ont vu leurs prix baisser de 1 % (4096 €/m² en moyenne), tandis que les maisons ont progressé de 1,4 % (2491 €/m²). Toutefois, cette moyenne masque de fortes disparités : certaines métropoles comme Marseille (+4 %) ou Toulouse (+5 %) enregistrent des hausses notables, tandis que des villes moyennes comme Perpignan connaissent une envolée (+11 %), reflet d’une attractivité croissante.
Des délais de vente toujours longs, reflet d’un marché en quête d’équilibre
Les délais de vente restent élevés, à 98 jours en moyenne (+2 jours sur un an), signe que vendeurs et acquéreurs prennent le temps de sécuriser leur financement et d’évaluer les coûts avant de s’engager. En Île-de-France, ils atteignent même 101 jours, dépassant pour la première fois ceux des régions. Cette prudence traduit un marché encore en phase de réajustement, où l’offre et la demande cherchent à se réaligner autour de nouveaux repères de prix et de financement.
Des perspectives encourageantes pour la suite de 2025
Les professionnels s’accordent sur une poursuite de la reprise : la baisse des taux devrait se confirmer dans les prochains mois, certains analystes anticipant un retour autour de 2,8 % en moyenne. Mais attention : une baisse trop rapide des taux pourrait relancer la hausse des prix, au risque de freiner à nouveau l’accession à la propriété. Pour l’heure, le contexte reste favorable, et le second trimestre 2025 s’annonce comme une période propice pour concrétiser un projet immobilier, tant pour les primo-accédants que pour les investisseurs.
Focus : le département de l’Allier, entre attractivité et stabilité
Dans ce contexte national de reprise, le département de l’Allier (03) tire son épingle du jeu. Ce territoire, traditionnellement plus abordable que les grandes métropoles, bénéficie d’un regain d’intérêt, notamment de la part des ménages en quête d’espace, de qualité de vie et de prix accessibles.
Les prix y restent stables, avec une légère tendance haussière sur certains segments (maisons familiales, biens avec terrain), portés par une demande soutenue de résidents locaux et de nouveaux arrivants attirés par le cadre de vie bourbonnais. Les délais de vente, bien qu’encore supérieurs à la moyenne nationale, s’améliorent progressivement, signe d’un marché plus fluide. Les agences locales constatent un retour des acquéreurs, notamment grâce à la baisse des taux et à la capacité de négociation offerte par des vendeurs plus enclins à ajuster leurs prix.
L’Allier profite aussi de la montée en puissance du télétravail et de l’attrait pour les villes moyennes, qui redessinent la carte de l’immobilier post-crise. Les villes comme Vichy, Moulins ou Montluçon voient leur attractivité renforcée, tant pour l’achat de résidences principales que pour l’investissement locatif, avec des rendements encore attractifs.
En résumé :
- Le marché immobilier français reprend des couleurs au second trimestre 2025, porté par une hausse des transactions, une stabilisation des prix et une amélioration des conditions de financement.
- Le département de l’Allier, fidèle à sa tradition de stabilité, bénéficie de ce nouvel élan, avec une demande en hausse et un marché plus dynamique, tout en restant accessible et attractif pour les acquéreurs en quête de qualité de vie.
Pour les porteurs de projets immobiliers, le printemps 2025 apparaît donc comme le moment idéal pour passer à l’action, que ce soit dans les grandes métropoles ou dans des territoires à fort potentiel comme l’Allier.
